“Nous sommes le produit de nos erreurs mais,

pour ménager notre ego,

nous appelons ça l’expérience.”

Alain Leblay

Ego et l’identification

Le “je” s’identifie aux objets. Quand nous perdons un objet important, la souffrance fait son apparition à cause de la pensée “mon”. (Mon équipe, ma famille, ma voiture, ma maison…).

Nous cherchons à être le centre de l’attention.

Le “je” s’identifie aussi à un genre, à des possessions, à un corps, à une nationalité, une race, une religion, une profession, à des rôles (père, mère), à des connaissances, des opinions, à des goûts, souvenirs (moi et mon histoire), toutes choses à partir desquelles on tire le sens de notre identité.

“L’ego est frustration, non d’un désir du sujet, mais d’un objet.”

Jacques Lacan

Par exemple, un homme a mis toute son énergie dans sa maison pendant de longues années. Il préfère ne pas quitter son épouse, pour ne pas perdre sa maison car il y a mis toute sa sueur. Il a fait le choix d’être malheureux le restant de sa vie pour du matériel.

Un enfant et son doudou : il s’identifie à son doudou et quand il le perd, c’est une grosse souffrance, des pleurs à n’en plus finir.

Quand tu prends conscience de ton attachement à des objets, l’identification cesse.

Je vous partage mon vécu avec mon ancienne voiture. Dès que j’ai fait mon deuil et accepté que notre chemin s’arrêtait là, le garagiste a trouvé la panne qu’il cherchait depuis environ un mois.

L’ego, la peur, le doute et la protection

L’ego protège une partie de nous qui est trop vulnérable, et souvent c’est dans l’exagération.

Comment cet ego se forme ?

Lorsque nous naissons, nous sommes des êtres purs. Mais en grandissant, nous vivons des expériences difficiles ou encore nous avons été conditionnés par les peurs des autres (parents, grands-parents…) dès notre plus jeune âge.

A chaque coup dure, nous nous mettons en mode protection et nous montons des murs pour ne plus souffrir. Nous le planquons en nous.

Quand nous faisons face à une situation qui fait résonance en nous, nous nous mettons en mode peur, et voilà que le doute arrive, nous ne sommes plus sûr de soi et nous cherchons à nous protéger coûte que coûte.

Nous nous cherchons souvent des excuses pour éviter de faire face à la situation : “Je ne suis pas prêt(e)”, “Je ne suis pas sûr de moi ou d’y arriver”, “Comment je vais faire”…

Des réactions, qui ne sont souvent pas comprises par l’extérieur.

Nos peurs ont une totale emprise sur notre liberté intérieure.

Quand nous allons commencer à travailler sur soi, notre ego ne va pas le voir d’un bon oeil.

Il va jouer avec nos peurs pour garder le “contrôle”, pour rester le “chef”.

“Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.”

Antoine de Saint Exupéry

L’ego et le jugement, la jalousie, l’agressivité…  (Toutes les émotions dites “négatives”)

Le jugement :

Jésus-Christ a prononcé cette phrase telle que le rapporte Saint Luc dans l’évangile : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »

C’est plus facile de critiquer l’autre que de se remettre en question, d’aller en nous voir ce qu’il s’y passe.

Le jugement est une forme de protection : peur d’être jugé, peur de ne pas être à la hauteur, perfectionniste (jamais rien ne va), manque de confiance en soi, manque d’amour de soi (jugement négatif des parents ou autrui : « tu as tort », « tu fais mal », « tu es mauvais »…), dévalorisation…

Etes-vous en accord avec ce que vous vivez ?

Posez-vous donc la question…

Les émotions dites “négatives” :

Toutes situations, expériences difficiles que nous vivons, font jaillir des émotions. Pour ne plus souffrir, nous les enfouissons en nous. Chercher à contrôler nos émotions, c’est les enfuir en nous.

Or, nous ne souffrons plus consciemment, mais c’est notre corps qui subit cette blessure.

Ces émotions sont toxiques pour notre corps. Trop d’émotions dans le corps amènent des maladies (mal à dit).

Je vous partage une image qu’un être de lumière m’avait envoyé pour m’expliquer les effets des émotions dans le corps :

Il me montre un vase vide et m’explique qu’il représente mon corps à la naissance.

En grandissant, nous vivons des expériences difficiles et les émotions qui en surgissent, remplissent ce vase.

Mais au bout d’un moment, ce vase ne peut plus tout contenir et déborde, d’où l’apparition des maladies.

En travaillant sur nous, ce vase se vide pour être rempli par de l’amour. Et quand nous le vidons, ce n’est pas pour le re-remplir, il doit rester vide.

Voici quelques exemples d’émotions dites “négatives” : l’anxiété, la colère, le ressentiment, la haine, la jalousie, l’envie, la tristesse, le dégoût…

L’ego, la colère et le contrôle

La colère est également une émotion, qui vient d’une insatisfaction.

Elle surgit quand la situation ne se déroule pas comme nous le souhaitons. Et voici ce fameux contrôle.

La colère est une manière de gérer une contrariété qui s’est transformé en frustration.

Un mot, une attitude… peuvent déclencher une colère.

La colère provient aussi d’un obstacle, c’est à dire contre quelqu’un ou quelque chose qui nuit à notre bien-être.

Quand nous sommes remplis d’émotions, et qu’une colère fait surface, nous avons l’impression d’être une cocotte-minute et que l’intérieure de notre corps va exploser.

Mais une fois que nous avons travaillé sur nous, cette sensation désagréable disparaît même lorsque nous sommes en colère.

Voici quelques exemples en lien avec la colère :

  • La rage est déclenchée par l’impuissance à se soustraire à une situation non désirée.
  • La révolte aux situations d’injustice…
L’article « L’Ego » est en 3 parties :

Sandrine Lémant Lumière
Astrothérapeute
L’Amour de Soi

Auteure du Recueil de poèmes “Petits Peau-aime de la Vie

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L’Ego – Partie 2

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