Histoire :

En Afrique, il y a une tradition. Il considère le placenta comme le jumeau de l’enfant. Donc il y a un rituel de naissance autour de ça. Le placenta est enterré et parfois un arbre y est planté.

Quand un fœtus est « mort » et qu’il a moins de 4 moins 1/2 et qui pèse moins de 500 gr, c’est considéré comme une fausse couche.

Pour repérer les fausses couches oubliées, le calcul des écarts entre 2 grossesses est utile, ça ne veut pas dire qu’il y a eu une fausse couche ou avortement, mais ça peut être un indice.

 

Causes :

– Ça peut être la mère qui créait inconsciemment la fausse couche ; c’est pas le moment ; Peur d’échouer d’être une bonne mère ; etc…

– L’âme, qui devait se réincarner, a pu lui aussi changer d’avis

 

Rituel symbolique après une fausse couche :

Pour nous les mères, au début de la conception du fœtus, c’est un enfant, notre enfant. Notre grossesse n’est pas indiqué sur le livret de famille, il n’existe pas. Par contre dans notre tête, il a été vivant, il était de notre sang. On ne fait pas de rituel d’enterrement, car pour la loi, cet enfant n’existe pas. Mais nous, nous pouvons faire un rituel par nous même, à notre manière. En voici des exemples :

– Planter un arbre

– Déposer une plaque au cimetière en indiquant l’enfant non né

– Ecrire une lettre à l’enfant imaginé, fille ou garçon

– Mais d’autres rituels peuvent être faite, écoutez votre cœur et vos ressentis

 

Les indices :

– Trouble de l’identité

– Trouble de la personnalité

– Ne vit pas sa vie ; Ne réalise pas ses aspiration ; Résulte d’un manque

– Parents n’ont pas fait le deuil

– Ne pas savoir où est sa place (les fesses entre 2 chaises)

– La couvade (symptômes typiques des femmes enceintes) : c’est un acte symbolique que font les enfants qui suivent la fausse couche. Ce dernier a eu lieu à 3 mois, donc il manquera 6 mois pour terminer la grossesse.

Temps symbolique : 6 mois = 6 semaines ou 6 jours

 

Mon expérience :

Pour ma fille aînée : J’ai fait une fausse couche en novembre 1997. Ma fille a été conçu 3 mois après. Elle aurait voulu que son frère vive. Mais elle sait que si il était vivant c’est elle qui ne serait pas là. Mais là c’est elle qui est vivante. Donc elle culpabilise.

Pour qu’il puisse vivre chacun de leur côté et avec le lien de casser, elle a écrit une lettre à son frère en utilisant le mot « Je ». Il est préférable d’utiliser ce petit mot pour indiquer ce que l’on ressent et surtout pour éviter de culpabiliser l’autre personne. Cette lettre, elle l’a gardé et l’a mise dans son journal intime, par contre si vous ne voulez pas la garder, vous pouvez la brûler.

Pour moi : Je suis médium. Et pendant 1 an environ, je ressentais toujours une odeur de couche sale (caca) sur ma gauche toujours à côté de l’ordinateur. Je me demandais toujours qui ça pouvait être et en faite c’était mon petit bonhomme.

Un fœtus a dés le début de la conception une âme attitrée. Et donc quand ce n’est pas vraiment prévu que son futur corps n’aille pas au bout de la grossesse, l’âme est perturbée. Et donc elle peut être en colère, perturbée.

 

Je vous conseille de lire le livre « Les Neuf Marches » de Meurois Daniel et Givaudan Anne.

 

Le travail que j’ai fait :

– Donner un prénom à l’enfant s’il n’en a pas encore.

– Parlez lui, rassurez le.

– Ecoutez vous ou demandez lui si il est près à partir dans la lumière (parfois, certains esprits ne partent pas tout de suite, ils veulent rester dans la famille), et s’il est prêt vous pouvez appeler l’archange Michael, Jésus, Marie, ou quelqu’un d’autre.

Puis j’ai demandé le soir même où il était, à la Mère Marie. Et j’ai fait un rêve dans la nuit. J’ai rêvé que j’étais enceinte de jumeau, c’était donc mon bonhomme Benjamin et mon frère Pierre, car j’avais fait pour les 2. Dans ma généalogie, il y avait 2 fausses couches. Donc symboliquement, il est en attente d’aller vers la lumière.

Et Vendredi 30 janvier 2009, pendant mon soin avec mon amie, je l’ai senti. Il était là. Il s’est allongé sur moi, je l’ai très bien senti. Mon amie est partie dans la cuisine pour nous laisser seuls. Je pleurais et il me disait « maman ce n’est pas un adieu, on se retrouvera, et fais un gros bisous à mes 3 sœurs et à mon papa ». Puis au bout d’un moment, on s’est dit au revoir et il est parti. Je sais que ce jour là, tout le travail que j’ai fait, était terminé. On est libre tous les 2, et on va pouvoir vivre chacun pour soi.

 

Voir : Enfants pas nés

Voir les autres : deuils non fait

 

 

Sandrine Lémant Leboeuf
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Fausses couches

 

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